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ce2l – nos comètes كلمات اغاني

[ 1just (deux lyricists) ]

les oreilles souffrent
un choix, c’est d’le faire
le battre tant qu’il nous rend chaud
merci pour ces soirs d’hiver
les feuilles seraient là où elles sonnent
si on accordait nos verves avec le verbe être
l’avoir se consomme
y’a qu’des colonnes et des vertèbres
à l’air libre, j’vois des ondes et des ombres
y’a pas qu’les ancêtres dans les décombres
les machines déchargent puis laissent béton
(???) estompent (?)
sortir de la possession en la partageant
même les feuilles mortes giseront sur l’béton
phrase trop courte pour en faire un chemin
doute qui s’articule, j’lève mon verre à deux mains
le futur sera notre danse
promets_lui une dent
puis il en passera dedans
avant d’voir là où terre et ciel se rendent compte
qu’en chaque lieu ils n’se rencontrent que plus loin
au_delà c’est au_delà, on verra demain
la mesure n’a pas de poids qu’ce qu’elle pèse
de penser d’une matière
prendre ses distances pour prendre ses aises
y’a matière à poncer, après avoir pioncé
t’inquiète, y’en aura toujours quand tu t’lèves
j’lève mon verre à demain, va t’coucher
toujours trop fatigué pour voir l’aube d’un chemin
l’homme maître de son destin
ouais, mais pas au_delà d’la vue
change de serre_tête (???) cet univers (?) à deux mains nues

[refrain]

welcome…
bienvenue sur nos comètes !
(nan, nan, nan, nan, nan, nan, no comment !)
welcome…
bienvenue sur nos comètes !
(nan, nan, nan, nan, nan, nan, no comment !)
welcome…
bienvenue sur nos comètes !
(nan, nan, nan, nan, nan, nan, no comment !)
bienvenue sur nos comètes

[ t1mar (deux lyricists) ]

sincèrement ?
j’ai pas l’temps !
j’ai une montre et j’lis 20 minutes
c’matin dans l’métro on a partagé les mêmes menottes
comme d’hab’ mes horoscopes se contredisent
j’rédige le compte_rendu d’mes journées composées d’fausses notes
au début j’ai parcouru l’avenue
j’me retourne, mon ombre me suit, première info, que faire ?
à part te dire qu’il faudrait baisser la lumière
appartenir au clan des gens qui matent à l’angle les rayons s’enfuir
puis j’me dis : comment font_il, au fond ?
z’ont du mentir sur l’devis de ces faits de vie
mettre en jachère mon champ des possibles
ma haine de ces chimères pousse comme une mauvaise herbe
pas une jonquille
c’est là qu’tout s’complique, y’a mes désirs dans ma tête
étrange course_poursuite
au cœur d’mon époque qui sait pas c’qu’elle veut
les séquelles laissées telles quelles, j’m’achète des baskets bleues
pas d’souci, mais au final ça change peu
j’devais autant devenir sérieux qu’on m’conseillait d’rester dans mon pieu
j’ai fait les deux, j’le vis mieux, ouais m’sieur
j’vous emmerde et j’suis envieux, moi, d’être pareil que vous quand j’s’rai vieux
mais bon, j’vois pas, j’vais d’gauche à droite, d’ici vis ça
m’habille encore en d_ckies et lis derrida
ces (??) sont étroites, ces lunettes ne m’vont pas
j’ai vu naître là_bas des choses qui mettent à mal vos débats
démantèlent vos regards, inversent le sens de vos phases
inversent l’idée même qu’y avait un sens ou pas dans ces phases
on a les yeux qui bavent, comme tous ceux qu’ont des hallus, mec
on s’habituera quoi qu’il en soit
bienvenue sur nos comètes !
no comment, tous mes potos m’aident
j’suis trop honnête pour l’nier
mais pour m’livrer j’connais pas l’remède
j’me conforte, me dis qu’j’suis pas comme eg’ mais
tombe dans leur plane, prie pour qu’un moineau me chope au bec
bienvenue sur nos comètes
(no comment, no comment, no comment…)

- ce2l

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