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yukim - elle lyrics

[intro : mikado]

sur le sol, débris de mon cœur éparpillés
hanté par son regard, je crois que je deviens fou à lier
toi aussi as_tu senti cette connexion ?
tu es déjà partie, je ne sais pas dans quelle direction

[couplet 1 : mikado]

je traîne mon ossature entre les colosses gris de la ciudad
mon cerveau sature entre les coups de blues et le temps maussade
à chacun de mes pas, mon âme hurle à l’agonie
à la recherche d’une lueur pour dissiper cette monotonie

rencontre hasardeuse, apparition d’elle
cette aura qui me bouleverse à m’en donner des frissons
l’esp_ce d’un instant plongé au pays des merveilles
mes pupilles la contemplent comme l’une des sept merveilles du monde

attraction incontrôlable, je me fais des films dans ma tête
désir inexplicable d’entendre ses joies et ses peines
mais je n’ose sauter le pas, lui dire le fond de ma pensée
désormais il est trop tard, la porte s’est déjà refermée

[pré_refrain : mikado & satori]

les gens s’effleurent, se fuient
le temps se meurt, s’évite
on a laissé passé notre chance
rien ne sera jamais plus comme avant
et on oublie si vite
quand viennent les lumières de la ville
on se passera à côté
j’essayerai de faire comme si
comme si de rien n’était

[refrain : mikado & satori]

elle, je n’y pense plus je ne pense qu’à elle
l’amertume coule dans mes veines
est_ce que j’attends qu’elle revienne ?
quelques secondes perdues dans le temps
éternité sculptée dans l’instant
cicatrices gravées dans la chair
entre peur de vivre et peur de perdre

elle, je n’y pense plus je ne pense qu’à elle
je me fonds dans le décor et son envers
en attendant que passe l’hiver
au hasard des courants
mon corps amaigri par le temps
elle tombe dans les limbes de mon être
à peine certain de la reconnaître
c’est elle

[couplet 2 : satori]

les années passent, elle est restée la même
fantôme dans ma rétine, persistance dans mon être
j’ai oublié ton visage, naufragé sur des rivages inconnus
tu n’étais qu’une inconnue mais mon cœur lui t’a reconnu

maintenant cette douce amertume alimente mes journées
que reste_il de ce qu’on a été ?
ce monde ne nous apprend pas à aimer
rivière infranchissable, banlieue inextricable

j’en viens à me demander si cette rencontre n’est pas le fruit de mon imagination
si la solitude qui ronge mon âme n’entretient pas ces hallucinations
gamberges nocturnes des papillons qui s’ennuient

[pré_refrain : mikado & satori]

les gens s’effleurent, se fuient
le temps se meurt, s’évite
on a laissé passé notre chance
rien ne sera jamais plus comme avant
et on oublie si vite
quand viennent les lumières de la ville
on se passera à côté
j’essayerai de faire comme si
comme si de rien n’était

[refrain : mikado & satori]

elle, je n’y pense plus je ne pense qu’à elle
l’amertume coule dans mes veines
est_ce que j’attends qu’elle revienne ?
quelques secondes perdues dans le temps
éternité sculptée dans l’instant
cicatrices gravées dans la chair
entre peur de vivre et peur de perdre

elle, je n’y pense plus je ne pense qu’à elle
je me fonds dans le décor et son envers
en attendant que passe l’hiver
au hasard des courants
mon corps amaigri par le temps
elle tombe dans les limbes de mon être
mais je tomberai avec elle

[outro : caïmanina]

- yukim

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