rochdi - paris ma ville (blue remix)
[paroles de “paris ma ville (blue remix)”]
[couplet 1 : joubinn]
j‘aime mon avenue même dégueulasse, ou même sous un temps glacial
tu y trouveras deux ou trois gars qui se les caillent, assis dehors ou dans l‘hall, qui n‘a rien à graille, rien à manger
ici, on garde la pêche, même quand c‘est la dèche
paris, ma ville, c‘est là que j‘crèche
c‘est crade, les murs s‘dégradent, la situation s‘aggrave, pour une dose, les tox‘ se font la guerre comme à stalingrad
tout le monde cherche à monter de grade, les plus faibles, on les écrase, on les dégage, partout ça se baise et c‘est légal
ça pue le sida comme dans un s_x_shop à pigalle
on chope des [?] avec notre s_xe, ça part en couille
regarde, à paname, c‘est la décadence
le diable en transe danse sur nos têtes, et nous, comme des crétins, on fait la fête dans les folles nuits parisiennes
entre drogues, s_xe et alcool ; les macs, les tox‘ et les putes rigolent, décollent, se shootent
fini le temps où marijuana, le sh_t régnaient en rois ; l‘héro, la coke, la came sont venues toquer jusqu‘à la porte de chez moi
j‘viens du quartier chinois, paris 1.3, bédier city gravé dans l‘cœur pour aujourd‘hui et pour toujours
moi, j‘ai grandi en bas d‘ma tour, et c‘est là que tu peux encore me trouver, sortant d‘un hall, d‘un escalier, d‘un trou, d‘une cave, d‘un coin paumé
j‘vais faire ma route avec les vrais, avec mes gars, loin des poukaves et des lossbares
à paname, j‘tente de subsister, même si c‘est pas la savane
j‘ai les cartes en main, maintenant j‘peux miser, ce sera paname
[refrain : rochdi]
paris, ma ville, paris, la ville de la décadence
quand vient la lune, les nuits sont blanches comme de la coke
paris s‘allume, la capitale de la délinquance
au cœur des rues, y a des salopes et de l‘alcool
ça pue la thune, certains s‘amusent comme d‘habitude
paris nocturne, un clochard dort sur le bitume, près des ordures
la vie est dure, mais que veux_tu ?
protège ton cul, toutes les cr_pules sont bienvenues
[couplet 2 : madj]
la tour eiffel n‘est faite que d‘ironie
paris, ça pue l‘néant, si t‘es fébrile, t‘es pas admis
un vide géant dans les esprits s‘est établi, ça braque en pleine après_midi
les femmes transpirent la maladie, pas de place pour les sévis
une mélodie, ça pue le dimanche, même un mardi
désagrément, enivrement, des gens qui n‘existent pas vraiment
j‘me bouche le nez, j‘te jure, ça pue le néant
dans certains coins, au_delà d‘une certaine heure, une existence n‘a plus vraiment de valeur
faut rester objectif, solide, super actif, ne pas s‘laisser sécher, mourir, crever la langue dehors, caché derrière un splif
même les artistes ont oublié d‘être créatifs, ce soir les femmes sont masculines, y a comme une odeur de décadence dans mes narines
y a des salopes : “salut ma biche”, mon zgeg dans ta p‘tite bouche, tu joueras plus la sainte nitouche
paris la nuit, c‘est plein de crasseuses qui n‘ont pas pris de douche
sûr que les yeux sont rouges, au moins autant qu‘le moulin rouge
à l‘heure de la première lueur du jour, paris s‘éveille comme d‘habitude et moi j‘titube
[refrain : rochdi]
paris, ma ville, paris, la ville de la décadence
quand vient la lune, les nuits sont blanches comme de la coke
paris s‘allume, la capitale de la délinquance
au cœur des rues, y a des salopes et de l‘alcool
ça pue la thune, certains s‘amusent comme d‘habitude
paris nocturne, un clochard dort sur le bitume, près des ordures
la vie est dure, mais que veux_tu ?
protège ton cul, toutes les cr_pules sont bienvenues
[couplet 3 : rochdi]
paname city, une zone aride où s‘cachent des fous, des filles faciles, des malfaiteurs habiles ainsi qu‘des bagarreurs agiles
fais pas l‘voyou si t‘es fragile
après minuit, y a comme un brin de folie sur le bitume quand place clichy s‘anime, le boulevard s‘envenime
y a de la magie dans la savane, y a des salopes et des rapaces, de la résine et du cool_al; y a des youx_vo, des rabzouzes, des renois et des babtous bizarres
dans un coin noir, j‘vois un cro_ma qui sort sa liasse, un chien de la rue qui range sa lame
les nuits sont chaudes en plein paname, ça pue le sida et la chatte sale, les armes à feu et les coups de schlass, ça part en couilles, et ça se [?]
regarde_moi ce trav‘ à l‘aise devant la police pigalle, c‘est la pagaille
les rues de paname ; les sales canailles, les chiens errants du macadam, les bars à timps et les racailles
tout le monde est là ce soir, les yeux sont rouges, au moins autant qu‘le moulin rouge, de château d‘eau à château rouge, les chards_clo s‘allument au vin rouge
après l‘feu rouge, les caisses passent et les pétasses subissent la loi du racolage
peu importe l‘âge, passe le bédo, fais_moi le collage, on fait nuit blanche si t‘as le courage
si y a de la chatte, t‘inquiète, y a des chiens qui ont la rage
si y a que dalle, ça va s‘finir avec du sky
quatre heures et quart, c‘est le retour au tier_quar. un peu plus tard, ça va se branler dans son plumard, dans la solitude et le noir
cinq heures du mat‘, c‘est l‘heure des loups et des scards_la, dans la savane, qui n‘ont pas encore fini la chasse
y a de la chatte sur les boulevards, et les rapaces ont trop la dalle
le samedi soir, les sorties de boîtes, c‘est les pétasses qui sont les proies
j‘vois une salope et on est trois, faut qu‘on la broie, qu‘on la nettoie
c‘est à l‘hôtel qu‘on la baisera, y a des potes_ca, c‘est la fiesta
j‘paye ma bouteille de vodka
une bonne rée_soi avec mes gars, le jour se lève et il fait froid
il est midi quand j‘rentre chez moi
[pont]
[refrain : rochdi]
paris, ma ville, paris, la ville de la décadence
quand vient la lune, les nuits sont blanches comme de la coke
paris s‘allume, la capitale de la délinquance
au cœur des rues, y a des salopes et de l‘alcool
ça pue la thune, certains s‘amusent comme d‘habitude
paris nocturne, un clochard dort sur le bitume, près des ordures
la vie est dure, mais que veux_tu ?
protège ton cul, toutes les cr_pules sont bienvenues
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