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mentalités sons dangereux - sang rancune كلمات الأغنية

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– l’inkonea
c’est pas la peine de prendre des verres, on parle affaire, la ferme
les vers me portent les tercets m’bercent et personne l’appelle
ma belle, sert moi une pinte la coupe est pleine
des c-cktails verts se versent, mes versés s’perdent éperdument
ma paire de membres me sert comme un fenwick, juste à lever les verres
j’roule des mécaniques à force de n’plus sentir mes jambes
loin d’une légende, pas loin des méandres
d’un monde où les sirènes chantent et dansent
a la nôtre, les yeux n’accusent rien, j’t’excuse pas, messes b-sses
les keufs p-ssent au pas, du bon côté d’la balance
t’es jamais loin d’la dernière chance
on est tellement underground que quand on lève les bras, on touche le sol
la nuit, on rêve de parasol mais les pads et la console
nous changent nos codes, on fraude
ces cons d’connards d’condés pondent des prunes
grugent même sur la roulette russe
ils abusent

– peyen
bienv’nue, tu vois ici mon gars c’est paname
nos vies sont saupoudrées d’la saveur du macadam
instrus darks et voix graves
argent sale et bicrave
c’est l’quotidien d’mecs instables qui voudraient tourner la page
mais franchement, tu vois c’est pas évident
la merde on s’en imprègne car au quotidien, on vit d’dans
du béton, faut des nerfs d’acier et une santé d’fer surtout
pour pas péter un boulon, ouais c’est comme ça frère
des poings à la rocky et des bites à la rocco
c’est c’que les cons r’vendiquent mais à part ça, n’ont pas grand-chose
j’vois pas la mer ici, man, seulement des terrains vagues
et j’ai la vague impression d’avoir toujours l’vague à l’âme
c’est pour mes frères d’arme que j’couche ces 16
que j’gifle des têtes, que j’bâche les traitres
c’est sûr, y aura plus de prochaine kema tape
on est bien vus des gens que quand ils mettent leurs lunettes
car le reste du temps pour eux, on est des ‘cailles en casquettes
j’attaque du mic, baffe les wacks, pète les bafles, drôle d’époque mon pote

les ray ban ont remplacé les reebok
la lumière attire les mouches à merde
mais en coulisse, les pâtes sont cuites, la messe est dite
tu prêches pour ta paroisse
tu nous raconte ta iv mais moi j’men bats la race
déjà 4ans qu’j’suis là avec mes soldats
pour la centième, rien a changé et sache que rien ne changera
j’ai toujours l’âme et l’arme, gars…

– dady.s
ma phase d’accroche c’est pour mes proches
ceux qui t’parlent mais qui savent s’taire
a 25ans d’gamberge, t’étonne pas si j’rappe le visage terne
tout appris les uns sur les autres
pourtant pour ça et bein y a pas d’prix
plus d’batterie, quand les autres font chez les uns, un sale bad trip
p’t-te pute des bois
dit-moi pourquoi on t’voit plus d’puis des mois
j’ai plus d’émoi, vas r’joindre ton pote pendant qu’on botte le cul des lois
casquette, j’la mets à l’endroit, tu veux test’, j’réponds de sang froid
ouais reste dans ta chambre et chut, j’chante
poh, poh, une balle dans chaque jambe
j’tolère plus l’absence, c’est pas l’cpe c’est m.s.d
même si t’es décédé après c’couplet, t’ira dire c’était eux
et c’était où la dernière fois qu’j’ai r’senti cette haine
elle s’atténue, etcétéra on sait faire autre chose, excepté l’rap

– zeuta
on met les pendules à l’heure, sonne minuit, l’heure du crime
alors on s’agite la mine, sens la grosse baffe qui t’abîme
la rancœur qui m’habite dessine une attaque frontale
prends la porte et tes valeurs sans p-sser par la compta
rap-contact, quoi ! t’as bobo
v’là l’combo, sûr qu’on bosse sur c’qu’on pose
mais on m’sert d’la soupe, v’là l’topo
j’me frotte aux chants des sirènes, tant pis c’est vague
c’est la rafale, j’ouvre le dico et rattrape tous ces mots qui s’évadent
mais c’est qu’il se bat, comme un chiffonnier mais perd tout l’temps
zeuta l’inconscient, pas hard core mais pas non plus tout l’temps
mais pourtant, la main lourde dans ce game anxiogène
une boule au ventre et je chie sur votre course aux ‘j’aime’
on s’emballe, ça saute les keufs, ça saute les meufs
ça saute les haies, hey ! ça saute au prochain plan social
on s’en bas les reins, la centième c’est sans tiep’
on s’enterre gosse, sampleur et cent reproches

– d.a.d
ici c’est clair qu’c’est sombre, c’est le côté obscur
on taffe pour toi, agit pour toi, nous ici, on bosse, sûr
mais t’es qu’pantin pendant qu’ton boss s’cure les ongles
mentalites sons dangereux, t’entends les mauvaises ondes
putain, fait ta mec, mais c’est pour toi cette pendez’son
a l’horizon que d’oraisons, j’entends pour toi
mais t’as raison, fonce, mais reste n0ble
l’problème, y a plus d’hiphop mais qu’un son pop pour bobos
popopop pour qu’ça papote, stop
lit si tu peux sur ma grise mine le seum
reste un mogwai mais c’est ici que tu trouves les vrais gremlins
que t’aimes l’east ou l’west t’es sur ma liste
réalise que pour ce procès-verbal j’agis dans l’vandalisme
remballe ton rap consciencieux et con qui vise les cieux
en ’95, t’étais même pas conscient
son numéro cent, sang, ça s’sent qu’la haine, j’ai
car d’après moi le rap reste une ong
le souci c’est qu’ça n’vit pas leur rap
et ça n’rappent c’qu’ils vivent
préfèrent donner constamment leur état civil
c’est l’heure où on t’a sévit, dad, samurai au mic
au katana achève le rap car j’-ssocie la maille aux maillons d’une chaine
tous, des chiennes, texte pour tous ceux qui profitent
qui cherchent le feat pour le filon
pour ceux qui parle que d’tises et pilons
a ceux qui cherche à s’faire un p’t-t nom

– salo
c’est pas l’envi qui manque, mélange logique, pas de vide immense
mélancolique fait de vigilance, vie d’eau rance et d’vers purs
vie d’errance qui nous perturbe, perdu
p-sse la frontière du perthus ou c’est perpètes il faut que tu percutes
reste perplexe et qu’on en parle plus
sans contexte, ce n’est qu’un rébus d’ré-bou, soulé sans un sous
soul’vé par un souffle, que personne ne moufle et qu’on en parle plus
on s’fait enculer mais ça ne sera jamais par l’cul
j’étais sur l’parvis, ça fait longtemps qu’on m’avait par r’vu
je n’fais qu’rêver ma part j’veux pas d’pavés, vœux dépravés
vieux pas épargner, pas l’temps d’se faire dépanner
faut jamais dire jamais, on finira tous par caler

– zoss
j’me trouve en face de la vérité, celle qui t’blesse, celle qui t’dévisage
dans l’miroir, celle qui s’cache tout au fond d’ton tiroir
mon addiction au son, d’où ma diction quand j’pose
c’est l’centenaire m.s.d. prends en une bonne dose
la cause défendue reste la même
on m’demande de voter utile mais est-ce utile de voter pour de la merde
un bulletin amer trempé à l’urine à glisser dans l’urne
pour ces lutins qui s’frottent les burnes, sur un drapeau, on berne
ça fait un bail que la messe est dite, que c’t’état m’creuse les rides
que j’constate que la nation nous déshérite
vivre en marge du droit ch’min, faisant qu’espérer
nous aide pas à croire à un lendemain éclairé
on marche dans l’ombre mais sans suivre de pas
faut qu’le sang coule, alors écoute la suite de ça

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