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mentalités sons dangereux - comme bon te sample كلمات الأغنية

– davodka
chaque soir j’enquille ma race, j’me tape des p’t-tes balades
j’p-sse pour un type malade donc j’vide ma rage sur des sons
qui n’ont pas leur place dans un hit-parade
les r’grés m’ont vite maravent mais j’suis pas d’ceux qui avancent la tête baissée
a force d’être seul, j’suis d’venu bien plus tapé que ma mpc
la tête dans les wc, chez nos proches c’est la déprime
si j’suis toujours en pièces, c’est qu’dans mes poches y a pas d’illets-bi
j’ai pas de répit, ça me dépite
et c’est tendu car depuis qu’les jeunes dealent
les aiguilles tournent autant sur ma pendule
que dans l’bras des junkys
j’me dis que j’suis qu’une bête de foire, qui rime, qui crise qui traine le soir
qui r’grette des fois que la tise lui brise sa vie car elle me pète le foie
faut qu’j”t’écale’, la vue d’ma rue me donne des spasmes
une pute c’est comme un footballeur, pour s’faire des thunes
il suffit d’faire des p-sses
ça m’dép-sse, niveau bonheur, j’crois qu’on mérite du rab
mais bon la chance, nous plante dans l’dos comme une péridurale
si dans la zik tu rames
fait pas d’la merde pour infester les bacs
faut rester vrais, les gars et faire du son sans écarter les pattes

– dady.s
choisi les blases qu’tu veux en haut d’ta liste
sur l’tempo, j’me focalise, on s’traine, gros, ça glisse bientôt l’apocalypse
encerclé par les démons, toutes sortes de caméléons
faut être léon pour pouvoir s’ves-qui entre les camés d’léon
j’détruis l’néon, évite les truies
j’sais faire un steak-frite, on stresse vite, c’est très stricte
j’te prescris, tcheke les textes
trie, pas tes contact, quand c’est compact, dans ma tête, j’m’isole
d’vant une track, une camisole et un masque d’escrime

– refrain (dady.s)
si on revendique les mêmes choses, si on marche pour la même cause
on peut s’entendre si un seul lâche fout les autres en plan ?
donc faut qu’on s’entende, c’est facile d’faire son camp
j’me dis « vas-y j’perds mon temps »
car dans c’bas-monde, les cons s’entendent

– d.a.d
dans ma tête, c’est comme si c’était d’venu alcatraz
et j’sais plus où j’ai foutu la clé du cadenas
a tourner, né-tour en rond, paranoïaque et tracas
a force d’agir pour les autres, j’me dis qu’j’me suis fait car-na
j’me dis « pas grave » mais ensuite, tient mate-là
j’crois c’qu’il me reste encore, c’est ce bout d’mat’las
mais là encore, j’ai du mal à m’évader par là
esprit det’nu, excuse à ceux pour qui j’n’étais pas là
mais une chose à dire, c’est qu’ici, on n’parle pas
de ce fait, ça part pas
pas d’évasion donc je reste dans c’placard
a alimenter l’odeur de ce compactage
faut qu’j’respire, jusqu’ici j’n’suis qu’un apache
mais pour l’échappatoire, j’sais pas, il s’fait rare
car trop d’bâtards t’abattent tard ou tôt
mais j’ai un kiubi comme naruto, dans ma caleb-sse
booste la b-sse, couz, qu’ici j’vous tab-sse
ma vie c’est ma vie, j’suis pas pour l’partage
j’ai découpé les cous et y a pas d’tâche
mais là j’stagne et j’reste à c’stage

– salo
moi, j’suis fait comme le rat, emballé par ce qu’ils commercialisent
ils disent « bon débarras », je fais 2mètres mais toujours pas d’valises
vu qu’j’ai de bons camarades, oui j’me c-sserai pas
vu qu’j’ai de bons camarades qui s’disent qu’j’suis mal parti
et c’est pas faux, j’ai pas bougé mon cul
s’ils donnent leurs avis, c’est simplement parce que j’aurai dû
serrer la vis avant d’perdre un boulon
c’est qu’on n’avance pas juste en pressant des boutons
et y a des automatismes, quand les potos m’attristent
que la musique devient mon amb-ssadrice
de la musique sur disque, pas d’la merde en barquette
vu qu’on veut pas d’ce dans quoi, ils veulent nous embarquer

- mentalites sons dangereux

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