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lucio bukowski - grandes œuvres كلمات الأغنية

[paroles de “grandes œuvres” ft. joe lucazz]

[intro : joe lucazz]
j’ai vu des vrais mauvais m’dire la vérité vraie. j’ai entendu des “frères”, entre guillemets, me maudire avec des mots pures. réel. cette merde est réelle. c’est pour de vrai

[couplet 1 : joe lucazz]
si dieu n’pardonnait pas, son paradis serait vide
et, si joe ne pardonnait pas, wesson & smith serait vide, promis
savoir est une arme, école privée une armurerie
l’école publique, une grande blague, corner nous a plus appris
et j’ai plus à t’dire que de mercredi
à mercredi, j’suis qu’à propos d’khaliss
joe voulait une cuban links, lucazz veut une bijouterie
si mon statut d’coupable est libre, il devient celui d’un prévenu
f_ck it, cross sera l’premier à être prévenu, j’sais d’avance
qui bichonnera mon pécule, qui salira mon vécu
qui est prêt à planquer blanche pure dans mon véhicule
j’sais (les haineux) c’qu’ils réservent à l’hémisphère sud
(parce que) visionnaire
[couplet 2 : lucio bukowski]
l’horloge dans le crâne du capital ne tourne plus
j’ordonne ma paperasse, des armes létales en corpus
formol dedans, des rimes qui s’accumulent, j’en dors plus
absorbe stress ambiant comme vodka dans des gorges russes
joe, dis_leur que l’ombre est le refuge des grands hommes
loin des papillons de nuit, on crée des grandes œuvres
des muses aux iris ébènes au bout de longs zeubs
les lunes glissent sur des comptoirs, j’traverse des grands fleuves
j’avais de grands espoirs, ne restent que grandes escarres
j’voulais des grands esp_ces, traverser tant d’escales
que la taille de nos vies me paraissent moins mesquines
ex boxeur sans esquive se noie dans le mescal
(eh) j’ai fait d’l’argent avec des simples mots (simples mots)
ils essayent de faire l’inverse, j’ai pris le train trop tôt
sur des fonds de big pun et l’opéra d’oxmo
trouver ma propre voie, me tenir loin d’l’hosto
comme [?], j’garde la sueur pour faire des bonnes battes
j’laisserai au fiston des livres et puis une bonne garde
une vision du monde solide plutôt qu’des tonnes d’armes
ne jamais lâcher racines, on est des sortes d’arbres
on est peu sortables, jeunes, coupables et solvables
dans nos têtes, c’est rap, gin, amour et propane
ce petit don pour la combinaison de vocables
depuis l’temps où papa fumait l’tabac de toscane

- lucio bukowski

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