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lucio bukowski & oster lapwass - palm beach كلمات أغنية

[paroles de “palm beach”]

[couplet 1]
les nuages glissent au_dessus salement chargés
on s’réveille dans les rêves des autres archers
flèches en vol, on n’touche jamais qu’des illusions
on vit, on meurt, on aime, on accentue les dilutions
on n’a qu’des mots toujours insuffisants
c’est que des gestes de désespoir avec des suffixes amples
le rire facile car ça fait fuir le diable
on peut traverser l’monde mais on préfère le rade
yo, pas d’iliade, rien à foutre
retour à ithaque sans la gloire, sans la foudre
sans l’amour, sans le feu d’prométhée, hein, sans la moula
sans la poudre dans l’air et l’emballement de la courroie, frère
puis l’innocence que les gosses perdent (perdent)
pas d’petits profits, que des grosses pertes (grosses pertes)
des impasses miteuses sur fond de gospel (gospel)
le son violent des crânes que des crosses pètent
yo, on a nos propres mythologies
nos terminus radieux comme antoine volodine
des horizons plus proches mais plus hauts
qui se multiplient en multipistes, en multivers, en multi_flows

[refrain]
des coulées pyroclastiques dans les sales nuits (sales nuits)
les anciennes muses sont de braves milfs (braves milfs)
agitent leurs seins bien loin de palm beach (beach)
grattent des cigarettes dans des gares vides (gares vides)
des coulées pyroclastiques dans les sales nuits (sales nuits)
les anciennes muses sont de braves milfs (braves milfs)
agitent leurs seins bien loin de palm beach (beach)
grattent des cigarettes dans des gares vides (vides)
[couplet 2]
le chant du temps, c’est celui dans tes os
je cherche la malle comme rabelais en plus taiseux
c’est que des déserts denses où je déploie mes forces
et mon nom s’effacera de ces parois d’écorce
cellules de convection, c’est ça depuis toujours
on regarde les gosses grandir puis on essuie nos joues
naissances et deuils, c’est qu’des écueils et on y laisse des barques
traverse des labyrinthes puis on y laisse des marques
ça fait des couplets sur mes canvas
je fuis les cachots crasseux comme casanova
creuse des tunnels dans le sol de cet inframonde
comme havoc et prodigy, mon art reste infameux
les nuages glissent au_dessus, vident leurs chargeurs
on s’réveille dans les rêves des autres marcheurs
dans des villes fantômes bondées de flics violents
on vit, on meurt, on coule dans les pires moments

[pont]
et j’ai jamais qu’des mots insuffisants
des carcasses de mondes sur des jantes rutilantes
sur des fonds d’outkast ou de ugk
évocations parnassiennes pour mes mutilés
et j’ai jamais qu’des mots insuffisants
des carcasses de mondes sur des jantes rutilantes
sur des fonds d’outkast ou de ugk
évocations parnassiennes pour mes mutilés
[outro]
“j’ai remarqué. j’ai lu tellement d’vers, et particulièrement des vers du 17ème, des vers soi_disant galants, j’en ai trouvé trois/quatre de bons sur des milliers, n’est_ce pas. il y a très peu de légèreté chez l’homme, il est lourd. et alors, maintenant, il est extraordinaire de lourdeur, depuis l’auto, l’alcool, l’ambition, la politique le rendent lourd, encore plus lourd, il est extrêmement lourd. nous verrons peut_être un jour une révolte de l’esprit contre le poids, n’est_ce pas, mais c’est pas pour demain…”

- lucio bukowski oster lapwass

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