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jayel - philosophe كلمات الأغنية

[paroles de “philosophe”]

[couplet unique]
j’essaye d’être fidèle à mes valeurs, j’suis pas comme eux donc ils me détestent
on change pas une équipe qui gagne, moi, j’la change pas même dans la défaite
j’ai peur de l’enfer, j’ai la foi mais paradoxalement j’la délaisse
que dieu me pardonne de penser à lui que dans la détresse
que des clones, ils sont tous pareils
il faut jouer des rôles pour pas paraître fou
m’en voulez pas d’être moi_même, je n’vous en voudrais pas de pas être vous
j’regarde ce qui reste de la planète, j’me dis que j’me démarque par mon humilité
mais finalement p’t_être que j’vaux pas mieux qu’eux parce que dire qu’on est humble, c’est ne pas l’être
ingrat, jaloux, bête et méchant, on passe nos vies à r’garder celles des gens
l’amour n’est plus dans le pré, il est troqué contre du shopping sur les champs
tout pour la gloire et l’argent, j’t’avoue t’es cool, attachant
mais j’trouve ça bizarre, au lieu d’me dire que j’mérite, tu m’dis que j’ai d’la chance
t’auras beau prouver ta sincérité, j’me pose des questions, j’te dis la vérité
parce que dans l’fond, t’es sûrement comme les autres, quand tu pourras m’la mettre, tu l’f’ras sans hésiter
les masques tombent dans l’obscurité donc j’marche seul par sécurité
on s’prend la tête pour des futilités qui dans l’au_delà n’ont aucune utilité
y a des artistes que j’ai écouté, maintenant qu’j’les connais, ils m’ont dégoûté
y a des choses qui valaient mieux ne pas savoir, l’horizon est plus beau quand il est flouté
la réalité ça fait mal, j’me sens comme un alcoolo qu’a pas tisé
chaque jour, des questions par dizaines, est_ce que j’vais réussir si j’refuse de pactiser ?
j’veux pas faire semblant d’sympathiser, gardez vos sourires déguisés
vos relations scénarisés dans l’intérêt d’chacun, j’vous ai _n_lysé
l’homme est méprisable, un ego impossible à maîtriser
on s’plaint d’la jalousie, on fait tout pour l’attiser
j’ai fait trop d’pêchés, faut qu’j’me repentisse
avant qu’allah retentisse
préparer sa mort, c’est notre raison d’vivre
faut plaire au très_haut, pas aux maisons d’disques
pour le public, j’suis un prodige, pour les labels, j’suis un produit
aucune humanité, j’suis juste un profil sur lequel ils peuvent tirer profit
ma chérie tu veux devenir quelqu’un ? t’iras pas loin en restant pudique
mais t’inquiète c’est pas grave, tu peux poster ton boule, tu deviendras personnalité publique
j’m’inquiète pour cette génération, les réseaux bousillent leurs cerveaux de manière très futile
y a des moyens tellement faciles de faire d’l’argent, comment veux_tu qu’ils étudient ?
l’humain perd son âme, on s’attache à des personnages
tout l’monde veut duper tout l’monde, au final, on s’intéresse à des vies que personne n’a
par réflexe, tu m’demandes si ça va, mais dans l’fond veux_tu vraiment l’savoir ?
t’façon, quoi que j’te réponde, si tu m’connaissais vraiment, t’arriverais à l’voir
j’ai plus confiance aux gens mais comme à chaque fois j’me dis que peut_être toi tu vas innover
mais en fait c’est juste que j’te connais pas assez bien pour savoir à quel point t’es mauvais
un cœur impossible à sauver
on va créer des souvenirs ensemble qui vont partir en cendres pour un histoire de meufs ou de lovés
on essaye d’oublier le profond mal_être qui s’cache en nous mais il revient quand on s’isole
j’ai jamais été aussi entouré pourtant je me suis jamais senti aussi seul
j’prends tout l’monde pour des fous, c’est p’t_être moi qui le suis
adam a croqué le fruit
j’en ai payé le prix, à chaque fois qu’j’me retourne, j’vois le diable qui me suit
des choses à dire, j’en ai encore beaucoup, d’la salive à dépenser
donc j’écris mes pensées, pour m’faire entendre, dois_je rapper avec la corde au cou ?
un jour ou l’autre, on va rendre des comptes, mais par l’ange de gauche on s’laisse prendre des coups
bientôt l’décompte, bande de cons, on meurt, on r’vient pas comme son goku
j’ai des pensées tellement sombres, j’ai fauté, quelles s’ront les pénalités ?
cette vie est un court mensonge, la mort une éternelle réalité
triste époque, on ne vit qu’à travers les écrans, c’est horrible
même quand ça va pas, on s’empresse d’l’écrire sur un fond noir en story
la pire espèce, c’est celle des hommes, tu veux savoir à quel point c’est l’désordre ?
on envie la réussite des uns, on s’rassure avec la défaite des autres
tout ça m’désole, difficile d’être optimiste
on dit “je t’aime” à des folles, mais pour nos mères, on est trop timides
j’ressens l’hypocrisie dans ton “machallah”, une lame dans la main, me dis pas “salam”
putain d’vécu, j’passe du coq à l’âne, ma vie c’est d’jà un film, gros j’ai pas c_n_l
on s’parle plus, c’est la vie, elle continue apparemment
si j’te déteste aujourd’hui, c’est qu’j’t’ai aimé auparavant
tout pour accumuler les likes, quitte à publier ses larmes
même plus de limites, influenceuse, y a tout l’monde qui les imite
j’cogite après minuit, j’peux plus supporter leurs mimiques
d’ailleurs j’sais pas pourquoi j’fais l’philosophe, eux tout c’qu’ils veulent c’est des gimmicks
matrixé par la fame, c’qui les motive, c’est les paillettes, c’est pas la feinte
le cœur balafré, le réparer ça paraît impossible comme la mort qui pose un lapin
sans cesse en quête du bonheur, la vie c’est un tapis d’course, pas c’lui d’aladdin
j’me tue à écrire des putains d’sons que personne écoutera jusqu’à la fin

- jayel

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