gims - du coq à l'âne كلمات الأغنية
[sample : jacqueline boyer]
dans la prison de mon coeur
dans la prison de mon coeur
dans la prison habitée par ton ombre
[intro : maître gims]
pour ceux qui dorment les yeux ouverts
les gens que j’aime et ceux qui ont le seum
[couplet unique : maître gims]
on s’est fait marabouter, raison pour laquelle ma rage a buté
sur autrui c’est le big bang, le rêve des mômes les big pecs
le torrent me mena, dans la melée faut meler
félé, fais le, 9ème zone, flow fe-neu
ça fait mal forcément, t’es bé-ton sur du ciment
reculez, y’a 6 mètres, faut pas que les condés s’y mettent
ça devient systématique, s-xion d’-ssaut #zonesismique
la peur bleue d’un suce bite, rythmique, violent break-beat
je ne dors que très peu, me vé-le très tôt
elevé au tête à tête, sache que le ein-s j’ai très peu de tété
maître gims, la mauvaise case j’ai coché
en miniature sur la pierre black qu’entame son 9ème ricochet
ils m’ont pris pour un pédé, en quelques sortes ils se moquent de moi
le problème c’est que l’eau de javel avait déteint ma ceinture noire
putain d’merde, j’vois loin, mais ça me donne pas le droit de trop en faire
eh les mecs j’ai du boulot, j’suis de mèche avec la troposphère
la terre n’est qu’un matelat géant, les milliardaires ont pris le coussin
le torticolis c’est pour les pauvres, et sous le sommier les pauvres cons
j’suis un géant comme gulliver, j’fais du golf avec la géode
la seine étanche ma putain de soif avec un arrière goût de chiote
franchement, ma putain de vie moi je m’en plains pas
j’aurais voulu être pieux un peu comme ahmadou bamba
flemmard, ça c’est tout oi-m, la brêche, elle est sur le toit
dans le vagin : des doigts, vierge le résultat d’une dou’a
ce qui doit être dur j’crois que c’est l’homme, les combats s’font à la lame
pris de peur té-mon à l’arbre, halal versus haram
bonjour, bonsoir, au pire je check mais voilà sans plus
y’en a qui se font tarot, ressere les fesses, la bite ne ressort plus
a chaque pays sa catégorie, les catins golent-ri
du coq à l’âne je p-sse, les singes, les gorilles
ils m’ont demandé : “djuna ghandi pourquoi tu parles mal ?”
je leur ai dit : “c’est la merde, j’ai pas les phrases à l’autre de palmas”
merde, c’est mort avant le commencement
les keufs arrivent me contrôler, on sait déjà comment on se met
la neige ne touche pas le sol, ça sent mauvais, sûrement pas le mafé
les jeunes tré-ren en scène et les vils-ci ché-ca leurs insignes
parfait, dès à présent le public va baver
j’suis inquiétant tel un pédo’ qui p-sse son bafa
je ne citerais pas de bêtes de poèmes
ahki j’suis paumé, j’suis cette putain de cerise bé-tom d’un pommier
puis à l’école j’veux pas y retourner
ils veulent m’apprendre à vivre comme eux, mais on ne rempli pas un verre retourné
moi j’suis pas dans l’lot mais dans l’eau
quand ils t’expulsent : ils te mettent dehors, si il fait froid : ils t’foutent au tel-ho
on veut plus de moi comme ce putain de froid qui suit les clochards
j’veux marquer le public, me faire p’t-t comme jay-jay okocha
on cherche tous un endroit chaud, un lit, un sommier
c’est dar un peu pour tous car même e.t recherche une son-mai
je me suis fait ouèt’ comme une t-t-pe’ qui rentre à miniut
c’est la faute du grand frère donc s’il te plait des grosses baffes met lui
akhi, j’suis pas renté à la maison hier
le monde serait different si molière avait une musolière
j’veux changer d’ident-té comme l’autre c-ssius clay
faut que je le note sur les fafs sinon je parais comme un gars suspect
mais qui a dit que les pigeons n’avaient pas le vertige ?
j’me trouve au bout de la rue, les wacks mc se munissent d’un fétiche
et sans te mentir, ce pays me facine
mais pendant ce temps le très-haut m’surveille comme un bébé volant d’une b-ssine
j’suis négligé comme un sans abri
pourtant j’suis à-l mais on me voit as-p comme une putain de forêt sans arbre
attention, soit attentif comme aux échecs
les femmes-objets à chèques, le film de boule dans devil shake
t’as mis une pute enceinte, comment tu fais là ?
des coups dans le placenta, t’en places un tas ?
les rois nous expulsent, sur les terres mères nos papas iront
donc on veut nos noms sur les maillots comme babayaro
dans mon p-ssé, j’ai fréquenté des meufs un peu fofoles hein
pour les diallo, keita, b-ss, kossi, aussi fofana
putain, mais qu’est ce que tu veux qu’on te dise
quand l’orgueil prend le dessus lorsque ton fils te contredit ?
moi tu me vois, tu me calcules pas comme les feuilles mortes sur ton p-ssage
oui, j’ai déjà fumé du sh-t, faut surtout pas que papa le sache
wallah, y’a même des chiens ils taffent, y’en a ils font chercheurs de beuh
mon raisonnement est vrai et faux, c’est p’t-être dû à ma couleur boue
tout se p-ssait plus ou moins bien, ambiance pépère à la raque-ba
ils m’ont fait pas mal de frères depuis que j’ai dit : “allah akbar”
ces gens m’ont refusé juste parce que maigre était mon c.v
j’graverai kinshasa si jamais maigret me tend ses ses-fes
c’est dur à concevoir mais l’être humain n’est qu’une giclée d’eau
l’orgueil c’est très mauvais mais ça m’empêche pas d’dire : “j’éclate tout”
le sang et les fractures sont de mèches avec : “tu vas faire quoi ?”
j’ai peur pour l’autre monde, déjà qu’ici j’bé-tom sur du verglas
avec ou sans menace, si ça me plait j’vais me taire
mon flow ils veulent traire et me foutre dans le tri
dégouté, comme un végétarien dans le mc donald’s
j’débute au mac tenace, mitard, p-ssé d’taulard
et mon coeur palpite à chaque virage dans l’métro
et pose ta cravate vert nuit, les gens m’nuisent, ça chuchote : “rué vers l’or”
du mouton dans du pur porc, un pote qui perd un pur pote
contact avec l’extérieur, les avocats, les détenus
les habitants de la nète-pla…
[transition : maître gims]
ah putain, hé t’sais quoi ?
viens on arrête là
sinon demain, j’vous jure on est encore là
trop de choses à dire, pour ça qu’on dort les yeux ouverts
[outro : maître gims]
les quartiers chauds, les mômes qui s’tapent
les quartiers chauds, les mômes qui stagnent
les opprimés, les gens des squats
va savoir les gens disent quoi
ce nouvel air, nous vénère
ce nouvel air, nous vénère
ce nouvel air, nous ver-le
nous force à ouvrir nos volets
les quartiers chauds, les mômes qui s’tapent
les quartiers chauds, les mômes qui stagnent
les opprimés, les gens des squats
va savoir les gens disent quoi
ce nouvel air, nous vénère
ce nouvel air, nous vénère
ce nouvel air, nous ver-le
nous force à ouvrir nos volets
paroles rédigées et expliquées par la communauté rapg*nius france
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