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calliphonists - lame كلمات الأغنية

bed

j’m’appelle bed, en tranchée, mon âme et ma lame sont trempées
j’ai des mots pour t’attraper et des outils pour t’estropier
je traîne chez mon armurier, ou dans le fond d’un troquet
habillé d’mon armure et d’une baïonnette canon tronqué
j’ai sacrifié ma vie, pour l’art de la métallurgie
j’ai la gueule du forgeron, qui kiffe quand le lopin rougit
j’ai du sang de découpeur, mais pas dans la chirurgie
et quand je hache mes couplets, le public interagit
allez viens j’t’enmanche, c’est du partage et t’es ravi
ma bite et une hache de comanche, je peux survivre en terre a risque
rimes fignolées, sorties de manière inopinée
lundi c’est nike et laguiole, mardi adidas _ opinel
toujours équipé, j’brandis mon couteau au p’tit dej
et quand il s’agit d’me raser, c’est au coupe_choux qu’je suis fidèle
je vais t’couper les membres, pour éviter qu’tu t’carapates
sortir mes rimes les plus tranchantes, pour mieux percer vos carapaces

antidatae

en attendant que grandisse mon âme
mon corps se réduit à une boule vicelarde
niché dans la foule bismillah
quand je ne vends pas de la poudre pour à poudlard
j’aiguise dans le torrent de lourdes armes
fendant l’air comme les ailes de la lufthansa
achevez_les à coups de batte échevelé
bouffe tes croustibat
penchant scred
tranchant cèdre
ça barde au bout des hallebardes
protège ta garde dans le cottage je t’accable
maqué par mon propre côté macabre
bande mes plaies à coup de bande de gaza
on a survécu au tir de panzer
baisé bêtement pendant nos grandes heures
je tiens à la maison comme une grande sœur
j’ai déjà rendu lame
je n’ai plus vraiment de grandes peurs
majin seed

la dernière fois qu’j’ai utilisé mon couteau hors d’un repas
j’ai fini devant madame la juge à me demander qu’est ce que je fous là ?
voilà comment être un vrai loser, si tu te demande encore
s’tu veux te défouler avec un schlass devient toreador
nan j’déconne, un taureau a plus de cœur qu’un politique
j’ai gâché de belles heures sur les bancs publics en équipe
j’ai mes textes dans la peau comme écrits avec un couteau
les manier peut être coûteux et la victime devenir bourreau
des années que je l’ai dans un fourreau
depuis qu’on m’en a offert
faut_il découper la fourrure d’ceux qui veulent croiser le fer ?
la dague dessine un chemin qui peut mener jusqu’en enfer
le suicidaire en a besoin pour parler à coeur ouvert
ma langue est la seule arme qui s’affûte avec l’âge
les mots ne s’émoussent pas et tranchent autant qu’ils soulagent
j’ai le sourire aiguisé de celui qui voit que tout crame
j’dis bonjour et merci aussi poli qu’une lame

tryphon mc

j’coupe la parole c’est impoli, mais c’est plus fort que ouame
faut que je sorte mon bistouri, pour disséquer vos âmes
excusez l’exercice : j’excelle dans l’excision
j’insiste dans l’incision, j’insers mes allusions
les jeux de mots sont aiguisés
en double sens irisé
ne venez pas m’les briser
avec vos sottises décousues
j’aimerais tellement lâcher prise
transcender mes hantises
j’perds ma vie en entreprise
où les seconds couteaux s’divisent
aucune seconde je ne maîtrise
tout l’temps coupé dans mon élan
le rap : ma bouffée d’air requise
pour ne pas sombrer dans le néant
bien que l’époque ne soit pas cool
on va s’faire seppuku
esprit acéré comme beaucoup
espèrant lacérer ces ripoux
dans c’qui m’plaît j’remue l’teau_cou
loin des péplum mais près des plaies
sur l’enclume j’forge l’épopée
j’place la plume sous les gorges
elle est plus forte que l’épée
j’reste de marbre quand tu sors ton surin, ça fait d’la peine
j’sculpte mes textes au burin et taille dans le sens des veines

- calliphonists

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